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Un pays où le recyclage est une question de survie pour les plus pauvres

lundi 18 mai 2009, par Sandrine Esquirol-Paquerot

Collège André MALRAUX 4 boulevard Albert EINSTEIN 21000 DIJON

M. BOULLEY, Mme GUIGUE et Mme RIARD

Année scolaire concernée : 2008-2009

Matières concernées par le projet : Histoire-Géographie – Vie scolaire

Nombre d’élèves : 1 groupe de 5° soit 20 élèves

Objectifs Pédagogiques :

- Aborder la notion de développement durable.
- Définir et pratiquer la solidarité.
- Développer un comportement citoyen responsable vis-à-vis de l’environnement.
- Définir la notion de déchets ménagers, distinguer tri, recyclage, valorisation.

Partenaire sollicité : Hélène ALIC.

Description détaillée du projet :

Au cours de son intervention, les élèves ont pu :

- > découvrir que les Philippines sont constituées d’un archipel de 7107 îles situées dans l’ouest de l’Océan pacifique, à une centaine de kilomètres au sud-est du continent asiatique. Que le pays compte une richesse animale, végétale ainsi que de merveilleux paysages comme ceux du riz en terrasse ou encore les collines de chocolat ainsi que la légende qui y est associée.

- > prendre conscience de la vie quotidienne de la tranche la plus pauvre des philippins et notamment de celle des enfants dont la situation est dramatique. En effet, il est reconnu que la pauvreté est une des causes premières de l’abandon de l’école chez les enfants d’âge scolaire ou résulte du simple fait qu’ils ne la fréquentent pas. Or, quand la nourriture devient rare sur la table, les études des enfants perdent naturellement leur rang dans les priorités de la famille. Cette situation devient d’autant plus problématique dans le cas des familles pauvres, dont les enfants ne fréquentent pas l’école dans la mesure où ces derniers deviennent souvent des pilleurs de poubelles. De ce fait, à l’instar de leurs parents avant eux, tôt ou tard ils auront leur propre famille et continueront à vivre dans la pauvreté et dans l’ignorance.
C’est ainsi qu’autour de ces décharges à ciel ouvert, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants se sont installés dans des baraquements précaires en tôle et des bicoques de fortune, c’est-à-dire des bidonvilles nés sur les décharges de la ville. Ils passent des journées entières sous un soleil de plomb à fouiller les dunes d’immondices avec un grand sac usé dans une main, un pic de fer dans l’autre. Ces familles survivent en ramassant, en triant et en revendant les déchets de la ville (sacs et bouteilles en plastique, papiers journaux, cartons, canettes de soda, verres…). Toutes les activités tournent autour des filières du ramassage et du recyclage des déchets récupérés dans les montagnes d’ordures aux alentours. Une foule de chiffonniers, de ferrailleurs, de trieurs d’ordures, de recycleurs, de ramasseurs de déchets, de porteurs, de revendeurs de papiers se pressent chaque jour pour gagner quelques dollars par jour.
Il est d’ailleurs impressionnant de voir les « trésors » fabriqués par ces petites mains qui sont capables entre autre de transformer des poches de jus de fruits en sac très « design » ou encore des pages d’annuaire en très jolies petites boîtes de rangement.

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- > découvrir le travail des missionnaires qui, dans cet univers parfois proche de l’enfer, doivent déployer tous leurs efforts pour arracher aux immondices de la décharge les enfants qui y travaillent. Les maîtres mots étant : accueillir, écouter, nourrir, soigner, donner une formation humaine et scolaire aux enfants, afin de leur rendre leur dignité.